Face au changement climatique, les survivalistes de l'immobilier anticipent les risques en France et le choix de lieux résiliants. Découvrez leurs critères.
D’après les spécialistes, l’Inde, la Chine et les États-Unis seront les pays les plus vulnérables aux catastrophes causées par le réchauffement climatique d’ici 2050. Cependant la France n’est pas épargnée aux risques. Cette évolution rapide pousse de plus en plus de personnes à envisager l'avenir sous l'angle de la sécurité et de la durabilité. Parmi elles, un groupe se distingue par son approche unique de l'investissement immobilier : les survivalistes de l'immobilier. Ces individus prennent en compte les changements climatiques et cherchent des endroits où vivre qui offrent une certaine résilience. Dans cet article, nous explorerons les tendances actuelles de ce groupe, en tenant compte des données récentes et des préoccupations croissantes liées au changement climatique pour la France.
1. Les survivalistes de l’immobilier en quête de résilience climatique :
Les survivalistes de l'immobilier sont conscients des menaces que le changement climatique fait peser sur notre planète. Ils considèrent les phénomènes météorologiques extrêmes, les incendies de forêt, les inondations et la montée du niveau de la mer comme des menaces sérieuses. Les récentes vagues de chaleur en 2022 et 2023 ont suscité un intérêt croissant pour les simulations climatiques disponibles en ligne, permettant aux acheteurs potentiels de prendre des décisions éclairées concernant l'impact du climat sur leur lieu de résidence, que ce soit en 2050 ou en 2100.
2. Les zones de climat tempéré :
Les régions offrant un climat tempéré sont de plus en plus recherchées par les survivalistes de l'immobilier, en particulier après les canicules récentes. Ils privilégient les endroits où les étés ne sont pas trop chauds, et les hivers ne sont pas trop rigoureux, afin de garantir une utilisation efficace de l'énergie. Les simulations climatiques telles que l'outil Climat HD de Météo France ont identifié les Hauts-de-France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Grand Est, l'Occitanie, les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine, l'Auvergne-Rhône-Alpes et la Normandie comme étant les régions les plus exposées aux risques climatiques en France.
3. La montagne, un refuge apprécié des survivalistes de l’immobilier :
De nombreuses personnes à la recherche de résilience climatique se tournent vers les zones montagneuses, où les hausses de température sont moins prononcées. Les simulations climatiques aident à évaluer les impacts potentiels du changement climatique. Les montagnes offrent un climat plus frais, une meilleure qualité de l'air, et sont moins touchées par les inondations et les tempêtes.
4. L'Intérêt pour les communautés rurales :
Les survivalistes de l'immobilier sont également attirés par les communautés rurales, influencés par les données climatiques. Éloignées des zones urbaines surpeuplées, ces régions offrent une plus grande autonomie et des terres agricoles potentielles. Les simulations climatiques aident à identifier les régions à moindre risque. Les habitants des zones rurales ont développé une culture de résilience grâce à leur dépendance des ressources locales. Ils partagent des ressources telles que l'eau des puits, les récoltes agricoles, les produits de l'élevage (viande, lait, œufs) pour faire face aux défis environnementaux. L'entraide communautaire est une norme, favorisant la coopération en cas de besoin. La gestion collective des terres garantit une utilisation durable des ressources naturelles. La transmission des savoirs traditionnels et les festivals renforcent cette solidarité, formant un socle de résilience unique en milieu rural.
5. L'Autosuffisance alimentaire :
L'autosuffisance alimentaire est essentielle pour la résilience climatique. Les survivalistes de l'immobilier recherchent des propriétés avec un potentiel agricole, qu'il s'agisse de jardins, de vergers ou même d'élevages. Les simulations climatiques permettent d'anticiper les impacts sur la production alimentaire à long terme.
6. Les maisons écologiques pour les survivalistes de l’immobilier :
L'écologie est au cœur des préoccupations des survivalistes de l'immobilier. Ils optent pour des maisons écologiques équipées de panneaux solaires, de systèmes de récupération d'eau de pluie et de technologies économes en énergie, réduisant ainsi leur empreinte carbone.
7. La proximité de l'eau :
La proximité de l'eau demeure un critère important pour de nombreux survivalistes de l'immobilier, malgré les risques potentiels d'inondations. Les simulations climatiques identifient les zones à moindre risque, car l'eau est essentielle à la vie, que ce soit pour la consommation, l'irrigation ou la production d'énergie.
8. Le facteur de la communauté :
En plus des caractéristiques géographiques, la qualité de la communauté locale est un facteur crucial pour les survivalistes de l'immobilier. Ils recherchent des endroits où la solidarité et l'entraide sont encouragées, ce qui renforce leur résilience face aux défis climatiques.
En conclusion, les survivalistes de l'immobilier adaptent leur approche en fonction du climat changeant et des données climatiques récentes. Leur recherche de résilience climatique les conduit vers des régions offrant des climats tempérés, des zones montagneuses, des communautés rurales, des maisons écologiques et des systèmes d'autosuffisance alimentaire. Cette tendance reflète une prise de conscience croissante de l'importance de l'adaptation aux changements climatiques et de la préservation de l'environnement.