Vous souhaitez lancer votre activité de gestion locative ? Voici les 6 étapes qui vous permettront de démarrer sans risquer les erreurs les plus courantes.
Pour ne pas avoir à gérer seuls leurs biens immobiliers, les bailleurs font très souvent appel à des professionnels de la gestion locative. Ceux-ci s’occupent de gérer les process qui ont lieu avant, pendant et après la mise en location. Cela comprend donc la mise en ligne de l’annonce immobilière, la recherche de locataires, les visites, l’état des lieux, la collecte des loyers, la régularisation des charges, etc. C’est pour cela que de nombreux professionnels se spécialisent dans la gestion locative et lancent leur entreprise pour accompagner les bailleurs.
1. Étudier le marché et définir ses cibles
Avant de se lancer dans l’aventure, il est vivement recommandé de faire une étude de marché. L’immobilier est un secteur qui fluctue constamment et la concurrence y est rude. Vérifiez d’abord si votre activité peut être viable selon l’endroit où vous vous établissez et les cibles que vous choisissez. En effet, il faut également définir avec précision vos cibles. Souhaitez-vous faire de la gestion locative pour des bailleurs privés ? Est-ce que c’est plutôt l’immobilier d’entreprise qui vous intéresse ? Quid des bailleurs sociaux ou des SCI ? Tout cela est à prévoir dans votre business plan avant de passer à l’étape suivante.
2. Obtenir la carte G
Dans le secteur très réglementé de l’immobilier, il y a trois types de cartes qui peuvent vous permettre d’exercer en toute légalité votre métier :
- la carte T pour les activités de transaction ;
- la carte S pour les activités de syndic de copropriété ;
- la carte G pour les activités de gestion immobilière.
Ici, c’est la carte G qui nous intéresse. C’est uniquement avec ce précieux sésame que vous pourrez lancer votre activité de gestion locative. Elle est la clé pour vous permettre de faire signer des mandats de gestion locative, percevoir des loyers et gérer un bien pour un propriétaire. Pour l’obtenir, il faut être titulaire d’un de ces diplômes :
- diplôme d’un niveau égal ou supérieur à un bac+3, en droit, commerce ou économie ;
- un BTS/DUT avec une spécialisation en gestion immobilière ;
- un diplôme délivré par l’ICH.
Si vous avez seulement le bac, vous pouvez aussi obtenir la carte G en justifiant d’une expérience de 3 ans en tant que salarié sous la direction d’un détenteur de la carte G. Sans le bac, il faut justifier d’une expérience de 10 ans. D’autres documents comme l’assurance de responsabilité civile, la garantie financière et une copie du casier judiciaire sont demandés.
Bon à savoir : la carte G est valable 3 ans au lieu de 10 depuis le 1er juillet 2015. Elle coûte 160€.
3. Choisir son statut
Une fois que les deux premières étapes sont terminées, il faut choisir la structure qui vous correspondra le mieux. Si vous êtes seul•e aux commandes, vous avez le choix entre une Entreprise Individuelle (EI), une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) voire même un statut de micro-entrepreneur. Si vous êtes plusieurs associés à vous lancer dans l’aventure, vous pouvez opter pour une SARL, SAS ou EURL. Renseignez-vous sur chaque statut pour connaître celui qui est conforme à vos besoins.
4. Trouver des clients
Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour trouver vos premiers clients. Vous pouvez d’abord racheter un portefeuille de gestion. Il s’agit de racheter des biens qui sont déjà gérés par d’autres professionnels. C’est une façon de lancer son activité plus rapidement et de ne pas partir de zéro. Soyez donc attentifs au marché. Une agence immobilière est en vente ? Un agent part à la retraite ? Ne ratez pas cette occasion pour vous positionner. Car les portefeuilles de gestion se vendent vite. Les professionnels savent qu’il est facile de les rentabiliser, c’est donc une denrée prisée. La valeur d’un portefeuille dépend de sa localisation, du chiffre d’affaires de l’agence qui vous le revend, etc.
Si vous ne souhaitez pas racheter de portefeuille, vous pouvez vous-même faire du démarchage commercial. Il faut pour cela que vous soyez à l’aise avec l’exercice. N'hésitez pas à réactiver votre réseau déjà existant et à faire une liste de vos cibles potentielles. C’est une étape longue et compliquée qui vous demandera plus d’efforts et de patience, sans être certain des résultats.
5. S’équiper d’un logiciel de gestion locative
Pour que votre activité de gestion locative attire des bailleurs et soit en phase avec l’évolution du marché, il faut utiliser des outils modernes qui vous permettront de vous démarquer de vos concurrents et de fidéliser les clients. Parmi ces outils, il y a les logiciels de gestion locative qui sont de véritables alliés pour les professionnels de l’immobilier. Tout votre portefeuille est centralisé au même endroit et accessible en quelques clics peu importe l’endroit où vous vous trouvez. Vous avez une vision globale des biens que vous gérez et pouvez éditer les documents essentiels pour le bailleur : mandat de gestion, état des lieux, bail, etc.
6. Faire de la publicité
Une fois que votre activité est lancée, il ne faut pas s’arrêter là. La promotion de votre activité est essentielle pour vous donner de la visibilité et ainsi attirer de nouveaux clients. Ne comptez pas uniquement sur le bouche-à-oreille. Publiez régulièrement des posts sur les réseaux sociaux, partagez vos résultats, faites un focus sur les bailleurs que vous accompagnez… Si vous avez peur de mal faire, entourez-vous des professionnels de la communication qui connaissent par cœur les algorithmes et sauront vous mettre en avant.
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