Depuis le début de la crise sanitaire, le secteur de l’immobilier a dû s’adapter. À quel point le Covid-19 a-t-il impacté le marché ? Explications.
Les effets du confinement sur le marché de l'immobilier
En mars 2020, Emmanuel Macron annonce le début d’un confinement qui va durer deux mois. La France est au ralenti, tous les commerces ferment et les transactions immobilières sont stoppées. D’autres confinements - moins stricts - seront mis en place dans le courant de l’année et au début 2021. Alors que l’année 2019 avait été une année record pour le marché de l’immobilier, les professionnels craignaient un véritable effondrement des transactions.
Ce scénario alarmiste ne s’est finalement pas produit. En effet, l’année 2020 a été un bon cru avec plus de 980 000 transactions réalisées contre 1 065 000 l’année précédente. Une baisse beaucoup moins importante que celle anticipée. Même si les ventes ont chuté de près de 70% pendant le premier confinement, le secteur a repris des couleurs dès le mois de juin et s’est stabilisé sans trop de problèmes à la fin de l’année. De plus, pour l’année 2021, les prévisions sont très optimistes et annoncent à nouveau plus d’1 million de transactions effectuées. Ces très bons résultats ont même permis au secteur de pouvoir recruter 250 000 personnes pendant l’année.
Les Français prêts à changer leurs habitudes et à investir dans l'immobilier suite au Covid-19
Si le marché ne s’est pas totalement effondré, c’est d’abord parce que les Français ont réalisé qu’ils étaient prêts à investir et à déménager pour trouver des biens plus grands et améliorer leur qualité de vie. En 2021, 1 Français sur 4 avait l’intention de quitter son logement. Et 55% des personnes résidant en Île-de-France souhaitaient se mettre au vert. De ce fait, les recherches de biens de plus de 100m2 ont explosé tout comme les recherches de résidences secondaires.
L'immobilier et le Covid-19 sont au cœur d'un engouement marqué pour l'investissement dans la pierre au cours des deux dernières années. Les prix de logement ont ainsi augmenté pour répondre à la demande de plus en plus importante des acheteurs. Les maisons anciennes avec terrain ont notamment le vent en poupe et certaines villes comme Lille, Bordeaux, Rennes, Montpellier sont devenues très attractives pour les investissements locatifs.
Une digitalisation nécessaire du secteur immobilier
L'immobilier et le Covid-19 ont contraint le secteur de la copropriété à s'adapter rapidement. La crise a en effet souligné des problèmes de gérance et d’organisation qui ont dû rapidement trouver des solutions. La digitalisation des services avec les proptech est alors apparue comme une évidence pour améliorer les relations entre toutes les parties prenantes d’un bien (syndic, copropriétaires, locataires…). La profession s’est rendue compte qu’il y avait un réel retard dans la transformation numérique des syndics, encore trop à la traîne sur ces sujets.
Des premiers efforts ont alors été faits pour faciliter la communication. La tenue des assemblées générales s’est faite majoritairement en visioconférence. Le vote par correspondance était autorisé lorsque les copropriétaires ne pouvaient assister à l’AG en ligne. Des extranets ont aussi été mis en place pour simplifier l’envoi de documents et d’informations entre les principaux intéressés.
Selon Albert Michel de Chabannes, président de la commission copropriété de l’UNIS Provence-Alpes-Côte d’Azur, « la crise sanitaire a fait gagner cinq ans dans la transformation numérique des syndics professionnels ». Une bonne nouvelle qui peut être le début d’une véritable évolution pour le secteur qui doit impérativement mettre les nouvelles technologies au service de son amélioration.
Ublo digitalise vos services pour faciliter les relations entre gestionnaires, syndics et résidents.
Contactez-nous pour une démo.
Découvrez plus d’actualités sur notre blog.