Malgré une crise immobilière persistante, 51% des Français souhaitent acheter un bien dans les 12 prochains mois, principalement pour se constituer un patrimoine. Cependant, les obstacles financiers, tels que les taux d’intérêt élevés et les apports conséquents, freinent certains acheteurs.
Selon une étude de Guy Hoquet et YouGov, les Français continuent à vouloir acheter un bien immobilier malgré la crise qui secoue le secteur.
En mai dernier, le groupe Guy Hoquet et YouGov avaient publié la première partie de l’étude “Ce que veulent les Français en immobilier : focus sur les acheteurs”. Le 1er octobre, ils ont dévoilé les résultats de la seconde partie de leur enquête avec des statistiques prometteuses. En effet, malgré le contexte économique et immobilier encore très instable, les Français sont 51% à vouloir acheter un bien immobilier dans les 12 prochains mois. Pour Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet : “Après 18 mois complexes pour les Français qui souhaitaient acheter, l’horizon semble se dégager. Une majorité d'entre eux continue de voir l’immobilier comme un placement solide, un moyen de se constituer un patrimoine : cela permet de préparer l’avenir. Les acheteurs sont motivés par l’envie d’espace, de lumière, et de tranquillité.”
Investir dans la pierre reste rassurant
En effet, si l’on regarde les détails de l’enquête, 34% des Français qui désirent acheter le font pour investir et se constituer un patrimoine. C’est une valeur refuge qui reste rassurante pour beaucoup. Il y a toujours des opportunités sur le marché et c’est un investissement qui peut être rentable à long terme. Un bien immobilier se transmet et/ou peut se revendre en réalisant une plue-value. Ce sont donc des avantages qui pèsent dans le choix des Français.
La deuxième raison qui pousse les sondés à acheter est l’acquisition d’un bien plus grand et plus adapté à leurs envies (26%). On retrouve ensuite les premiers achats, les emménagements à deux, les investissements pour mettre en location et les changements de vie qu’ils soient professionnels ou personnels.
Des craintes qui persistent
Ces envies d’achat s’accompagnent tout de même de quelques craintes. Il faut d’abord noter que lors de la première partie de l’étude, ils étaient 55% à vouloir acheter un bien. Si le pourcentage est passé à 51%, c’est en partie à cause des taux d’intérêt qui restent élevés et des apports demandés qui sont de plus en plus conséquents (au moins 20% du prix total du bien).
Les problématiques de budget sont donc les premiers obstacles qui inquiètent les futurs acheteurs. Ils sont 30% à craindre des prix trop élevés et 16% à anticiper des difficultés de financement. 20% des sondés estiment également que les recherches pour trouver un bien sont difficiles et peuvent prendre beaucoup de temps.
Des critères qui évoluent
Les personnes interrogées ont bien compris qu’elles ne trouveraient pas forcément le bien de leurs rêves qui répond à tous leurs critères. Ce qui se dégage de l’enquête est une certaine baisse des attentes et des concessions de la part des acheteurs. Ils sont 48% à vouloir un extérieur contre 52% en janvier. Ils sont 27% à accorder une importance à la performance énergétique contre 30% lors de la 1ère vague de l’étude. La proximité des transports connaît aussi un recul avec 15% des interrogés qui lui accordent de l’intérêt. En revanche, le calme et l’absence de vis-à-vis restent de véritables priorités et leur importance est en hausse.
Conclusion
Les Français semblent toujours se tourner vers l’immobilier pour se constituer un patrimoine et se tourner vers l’avenir. Mais un achat s’accompagne encore de craintes liées au budget et à la situation actuelle (taux d’emprunt élevé, apport conséquent, peu d’offres sur le marché, etc). L’étude montre ainsi que l’espoir est de nouveau permis mais que la prudence reste de mise.
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