Le système de leasehold, une particularité juridique féodale encore en vigueur au Royaume-Uni, vit peut-être ses dernières heures. Le gouvernement britannique a annoncé en mars 2025 son intention d'interdire les nouveaux baux emphytéotiques, affectant plus de 5 millions de logements en Angleterre et au Pays de Galles.
Cette réforme majeure pose la question de l'évolution des modèles de propriété immobilière, notamment en comparaison avec le Bail Réel Solidaire (BRS) qui se développe en France.
Un système contesté au Royaume-Uni
Le leasehold permet aux propriétaires d'acheter un droit d'usage sur un bien pour une durée limitée (90 à 125 ans en moyenne). Une fois ce bail arrivé à son terme, le bien revient au propriétaire foncier. Ce système soulève plusieurs problèmes :
- Coûts élevés et imprévisibles : Charges excessives, frais de maintenance opaques et difficultés pour prolonger le bail.
- Manque de transparence : Les propriétaires de leasehold sont souvent piégés par des clauses contractuelles floues.
- Risque financier : La valeur d'un bien en leasehold diminue à mesure que la durée du bail rétrécit, ce qui impacte fortement sa revente.
Face à ces critiques croissantes, le gouvernement britannique a décidé de supprimer progressivement ce système, un véritable tournant pour le marché immobilier.
Le BRS en France : Une alternative moderne ?
Pendant que le Royaume-Uni cherche à abolir le leasehold, la France déploie une solution visant à rendre l'accès à la propriété plus abordable : le Bail Réel Solidaire (BRS).
Ce mécanisme permet aux acquéreurs d'acheter uniquement les murs d'un logement, tandis que le terrain reste la propriété d'un Organisme de Foncier Solidaire (OFS). L'objectif est de réduire le coût d'acquisition (à 50 % du prix du marché en moyenne) tout en garantissant une maîtrise des loyers.
Cependant, certaines critiques pointent le fait que le BRS s'accompagne de restrictions :
- Loyers permanents : Bien que plus faibles que ceux du marché, ils restent obligatoires.
- Conditions de ressources : Seuls certains profils y sont éligibles.
- Gains limités à la revente : Contrairement à une pleine propriété, le BRS impose un encadrement strict des plus-values.
Deux modèles, deux visions de l'immobilier
La confrontation entre ces deux systèmes met en lumière deux visions distinctes :
- Le Royaume-Uni abandonne un système jugé obsolète au profit d'un accès à la pleine propriété plus simple.
- La France expérimente une propriété partagée entre l'acquéreur et des organismes fonciers, afin de réguler le marché et maintenir des prix abordables.
Pourquoi la fin du leasehold au Royaume-Uni et l’essor du BRS en France changent la donne… et pourquoi Ublo est déjà prêt
Ces transformations montrent à quel point les modèles de gestion locative deviennent plus complexes : multi-acteurs, contraintes réglementaires renforcées, baux hybrides… et donc une pression croissante sur les gestionnaires immobiliers.
Chez Ublo, on ne subit pas ces changements : on les anticipe.
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