Alors que la crise sanitaire a obligé les salariés à se mettre en télétravail, l’achat d’immobilier ne se fait plus de la même manière et les demandes ont changé.
Les impacts du télétravail sur l'immobilier
C’est pourquoi les Français et Françaises souhaitent de plus en plus changer leur mode de vie pour y inclure le télétravail. Et ce premier changement passe par la recherche d’un nouveau logement.
Tout d’abord, les personnes qui ont subi le confinement du au Covid19 dans des grandes métropoles ne sont plus séduites par ce qu’elles offrent - des appartements aux petites surfaces et aux loyers bien trop élevés. À titre d’exemple, habiter à Paris coûte 24% plus cher que vivre en province. Les citadins se tournent donc vers la campagne pour avoir une meilleure qualité de vie et des mètres carrés supplémentaires. Désormais, si un confinement devait se profiler à nouveau, la présence d’une pièce en plus pour s’isoler et travailler correctement est un critère de plus en plus recherché.
111 000 maisons de campagne vendues avec la démocratisation du télétravail
De plus, les multiples confinements ont poussé les gens à acheter plus rapidement des biens immobiliers. Les demandes de résidence secondaire ont en effet explosé depuis la mise en place du télétravail. Travailler sereinement dans un cadre plus vert - avec jardin ou terrasse - et pouvoir se ressourcer les week-ends est particulièrement prisé. En 2020, 111 000 maisons de campagne ont été vendues, soit une hausse de plus de 6% par rapport à l’année précédente. Un succès jamais vu auparavant. En outre, les investissements locatifs ont pris de l’ampleur dans les petites villes car les propriétaires ont bien compris les souhaits des futurs locataires. Le Grand Ouest et ses communes - Nantes, Angers et Le Mans - font désormais partie des territoires les plus attractifs puisqu’ils bénéficient notamment d’une liaison rapide vers Paris.
Le télétravail bouscule le secteur de l'immobilier
En 2022 et 2023, le marché de l’immobilier devrait continuer à ressembler à ça. Même si le télétravail n’est pas obligatoire et que les salariés ont repris le chemin des bureaux, les habitudes ne sont clairement plus les mêmes. Il faut bien se le dire, le rythme métro-boulot-dodo ne convient plus. Pour la première fois depuis 5 ans, ce n’est donc plus l’Île-de-France qui domine le marché mais bien les régions. Cet attrait soudain pour les zones rurales entraîne une hausse des prix non négligeable puisque dans l’ancien, les prix ont grimpé de 6%. Ainsi, le changement de mode de vie a un coût et certains salariés ne peuvent pas forcément se le permettre. Quoiqu’il en soit, le marché immobilier ne sera plus tout à fait le même et réussit toujours à s’adapter aux bouleversements de la société.
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