Le terme "bailleur social" est omniprésent dans les politiques du logement, mais que signifie-t-il concrètement ? Qui peut obtenir ce statut ? Quelles sont les obligations qui en découlent ? Et surtout, quels sont les enjeux pratiques pour les acteurs concernés ? Dans cet article, nous faisons le point sur ce statut juridique spécifique, son cadre légal, ses implications concrètes… et comment un logiciel comme Ublo facilite la gestion de ces obligations au quotidien.
Qu’est-ce qu’un bailleur social ?
Un bailleur social est une structure (publique, privée ou coopérative) ou un propriétaire privé, ayant signé une convention avec l’État pour louer des logements à loyer modéré à des ménages aux revenus modestes.
👉 Sa mission s’inscrit dans un cadre d’intérêt général : loger les ménages modestes, garantir la mixité sociale et participer à l’aménagement du territoire.
En France, près de 5 millions de logements sociaux sont gérés par ces acteurs (source : Ministère de la Transition Écologique).
Qui peut avoir le statut de bailleur social ?
Le statut est encadré juridiquement par l’article L.411-10 du Code de la construction et de l’habitation, qui définit les acteurs concernés :
📌 Structures éligibles :
- OPH : Offices Publics de l’Habitat (ex : Brest Métropole Habitat)
- ESH : Entreprises Sociales pour l’Habitat (ex : CDC Habitat, 3F)
- SEM : Sociétés d’Économie Mixte (ex : SEM Habitat)
- Coopératives HLM (ex : Coopimmo)
- Particuliers conventionnés : via l’ANAH ou l’État
Ces structures doivent signer une convention avec l’État (notamment la convention APL), ce qui ouvre droit à des subventions, des aides financières et impose un encadrement strict.
Quelles obligations pour obtenir et conserver ce statut ?
1. Une convention APL obligatoire
La convention APL définit :
- Le plafond de loyers
- Les conditions de ressources des locataires
- Les règles de gestion et d’attribution
Elle engage le bailleur à fournir un service conforme aux politiques nationales, en contrepartie d’aides publiques (subventions, garanties, prêts bonifiés...).
2. Des missions de service public
Un bailleur social a une triple mission :
- Loger les ménages modestes → avec des loyers 30 à 40 % inférieurs au marché privé
- Favoriser la mixité sociale → en répartissant les logements sur tout le territoire
- Participer à l’aménagement urbain → en construisant, rénovant, entretenant le parc immobilier
3. Une série d’obligations strictes
Les bailleurs sociaux doivent :
- Respecter les plafonds de loyers (PLAI, PLUS, PLS)
- Transmettre un registre national des logements
- Attribuer les logements de façon transparente selon des critères définis
- Gérer et entretenir leur parc de manière durable
Non-respect = risque de sanction (jusqu’à 1 000 € par logement non déclaré).
Bailleur social vs bailleur privé : quelles différences ?

Et pour un propriétaire privé, c’est possible ?
Oui, mais sous conditions.
Un particulier peut devenir bailleur social en signant une convention avec l’ANAH. Cela implique :
- Des plafonds de loyer et de ressources
- Un engagement de 6 à 9 ans minimum
- Des travaux si nécessaire pour respecter les normes
Ce qu’il faut retenir
Le statut de bailleur social est un cadre légal strict, mais aussi une opportunité d’agir pour l’intérêt général, avec un soutien fort de l’État.
Comment Ublo accompagne les bailleurs sociaux au quotidien ?
Chez Ublo, nous avons conçu une plateforme SaaS pensée pour répondre aux contraintes spécifiques du logement social :
Notre solution permet de :
- Automatiser les révisions IRL
- Générer les quittances réglementaires
- Faciliter l’attribution conforme
- Centraliser les données de gestion
- Produire un reporting conforme aux attentes des financeurs
Nos clients comme Maisons & Cités, Les Résidences Yvelines Essonne, Loir & Cher Logement ou Brest Métropole Habitat nous font déjà confiance pour alléger leur charge administrative, améliorer leur suivi, et se recentrer sur leur mission sociale.
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